précipitations

Toute cette pluie après presque deux mois secs et chauds, c’est le rideau humide de l’automne.
Ce matin, on feuilletait des livres d’artistes sur l’eau, les fleuves, la mer, la pluie. Après une vidéo d’Herman de vries cherchant une source, on a pensé aux nuages.
Des nuages et des sources, mais ça changera peut-être, les collectifs ont aussi leur météo.

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Bouts d’actinidias pour rien

Je me doutais que septembre, c’était un peu tard pour couper une branche mâle et trois bouts de femelles, à replanter dans le jardin.
J’attends qu’ils fassent leurs racines dans l’eau; je peux attendre longtemps : il eut fallu prendre les extrémités et les bouturer avec un grain de blé dans une bouteille en plastique.
C’est expliqué là : http://www.greffer.net/?p=82

Et en plus il faut les laisser au chaud pendant tout l’hiver.  On n’est pas près de cueillir des kiwis à La Seauve.

Heureusement on a aussi piqué un bout de fuschia, bien plus facile à repiquer.

escapade à palourdes

Au débotté, un petit tour sur une île (presque pas presqu’île), avec les creusois et le prétexte alléchant de manger des palourdes.

La pêche au Vieil étant toujours débordante, on en a dégusté dès l’arrivée.
Juste avant de partir, aussi, en profitant du Gois à marée basse, et ne le quittant pas avant de le voir recouvert, de l’autre côté.

Entre les deux, une pêche plus sportive au Devin, découvert lors des grandes marées, moins mais mieux : plus rares, plus grosses, plus saines; car les palourdes récoltées côté continent n’ont pas bonne réputation chez les locaux.

c’est du moins ce que nous ont dit Nicolas et Isabelle, après nous avoir fait visiter leurs marais salants.


On a enfin compris la différence entre la fleur de sel, prélevée en surface, et le gros sel, raclé dans les oeillets (il fallait se souvenir que la saumure y est saturée de sel, et épaisse de quelques centimètres, selon l’évaporation).

On en a retenu les quelques conditions nécessaires aux marais salants : une arrivée d’eau de mer (avec la marée, les étiers et les canaux), un dénivelé, un sol argileux, et un temps propice à l’évaporation.
Et ce qu’il faut éviter : des eaux polluées, une utilisation excessive des réserves souterraines d’eau de mer pour la pisciculture et l’ostréiculture (les eaux souterraines disparues, il est arrivé que la couche argileuse s’effondre, purement et simplement), des cuves de pétrole enfouies dans ce sous-sol, en plein marais (trop tard… dans les années 70, il n’y avait pas de plan d’occupation des sols pour empêcher le super U de s’installer là. On lui a prélevé quelques litres, pour la peine et pour revenir sur le plateau).

rouges, belles et bonnes

Celles d’Anja et Emilie, les coeur de boeuf, sont charnues et goûtues, agrémentées d’aneth et de vinaigrette elles se mangent en entrée et re-en dessert. De la variété rustique poussée par kilos dans le sud de la Haute Vienne, en plein air.
Les 2 petites, cueillies avant qu’elles n’éclatent devant chez Roman et Juliette, au plein air de la Creuse, ont le goût des cerises, en plus fondant. Certainement grâce à Denise qui les arrose tous les jours en l’absence de leurs propriétaires.
Bon, sang, que les tomates d’été vont manquer en hiver.

Tant et temps de veaux

Au Buisson les niches réapparaissent, c’est la saison des vêlages.

J’ai fait le veau en rentrant à la maison, en répondant un peu vite à un questionnaire de l’Union Européenne qui sonde ses citoyens de cette façon, avant de rédiger incessamment sous peu la réforme de la PAC.

Sans un média et un ami belges je n’aurai jamais eu connaissance de ce qui doit certainement apparaître dans les textes comme une consultation publique.
C’est là et le site sature parfois sous le nombre de connexions, car il ne reste qu’un jour ou deux avant la fin de la « consultation » :
http://www.food4.eu/fr/have_your_say.html

Les questions sont simplement formulées, mais moins simples pourtant que les réponses proposées (à choix pas si multiple, vu leur petit nombre).
J’ai finalement répondu à un sondage, ce qui m’arrive rarement et n’équivaut pas vraiment à une pratique démocratique.
Fallait-il s’abstenir pour autant ?
Je ne sais, je fais le veau. C’est naïf un veau, ça répond aux sondages (surtout lorsqu’ils ont prévu des réponses bisounours, c’est si mignon), ça réfléchit après.

Aujourd’hui j’ai aussi appris que les veaux (les vrais) qui ont de beaux antécédents familiaux risquent une mort précoce (plus précoce que les 8 mois de vie d’un veau de boucherie, s’entend) si le labo qui décode leur ADN les juge non valorisables pour leurs qualités génétiques.  C’est peut-être en lien avec le questionnaire, mais c’est trop long à expliquer sur écran, le temps de coucher ça sur papier je serai peut-être moins réac.

Mais pour l’instant je repense à Mouton 2.0 et ça n’a pas fini de me faire réfléchir.

à la mode cet été

La courgette ronde, facile à farcir.

Suite au délicieux plat de tomates de Dédé, j’ai craqué et empiriquement farci les courgettes rondes avec de la chair à saucisse, du pain rassis émietté, des oignons et quelques aromates.
Il est rare que je cuisine, et encore plus rare que ce soit bon : ça l’était.

J’ai depuis lu la recette de mon tonton qui a l’air tout aussi bonne, tout aussi inratable, et rondement végétarienne : re-miam.