Depuis le temps qu’on les croise, ce sont sans doute devenus des broutards, mais on continue à dire les veaux, par habitude.
Tous les matins, ils viennent nous saluer, sur le haut du champ. On prend très vite goût à ce genre de cohabitation. Ils sont quatre, ils sont assez différents, je n’ai pas encore réussi à les portraiturer fidèlement.
Celui que je trouve le plus beau, et que j’ai peint avec une maladresse de jeune veau, est accroché sur les murs de la médiathèque de Felletin, qui accueille mes dessins jusqu’au 8 février.
C’est une exposition en forme de réponse à la question « pourquoi j’aime faire des livres? ».
Le 8 février il y aura une projection du film de Francis Vadillo Undergronde, et on pourra discuter ensuite.