Il a enfin plu sur la montagne limousine, l’herbe regagne timidement du terrain. Mais sur la départementale 30, entre Domps et Eymoutiers, le paysage est encore un peu rouillé. Jaune tourbière, rouge fougères, violet ronces, vert sapin.
météo
Vers la Combade, de nuit
Le reflet de la lune était super, mais impossible de s’arrêter sur cette route. Résultat : un croquis à l’aquarelle, de mémoire, une fois rentrée. les lueurs étaient plus ou moins là, qui fréquente la RD 979 pourra voir de quoi il s’agissait.
Ce dessin a des chances d’être mis aux enchères, avec quelques autres, s’ils ont le bonheur de plaire au commissaire priseur, le vendredi 29 septembre 2018 à Lacelle, lors de la fête de la Montagne limousine, au profit de quelques valeureuses associations locales.
Brume de printemps
Avec ce printemps d’orage, la brume s’invite souvent sur fond de couchers de soleils roses et bleu-gris. C’est assez photogénique, et niveau hydrométrie, pas mal pour une petite aquarelle au débotté si le bord de route s’y prête.
Dans le vent de Trévou
On y pêche, on y mange, on y chope une angine, vive la Britigne.
Le matin, les vaches, la brume
Une cabane dans un virage
Plateau de Millevaches, entre Peyrat et Nedde.
En hors-champ sonore : des meuglements. Les vaches, dans le vallon sous la cabane, espéraient en vain que la voiture garée là leur fournisse à manger. Une voiture de dessinatrice c’est déceptif pour les bovins ; mais un coup d’oeil à leur pâture suffit pour ne pas les plaindre : avec la météo de ces derniers jours, l’herbe est au top.
Mouette minute
Par beau temps sur la plage de Malo-les-bains (59), les mouettes ont un temps de pause limité (par les voisins de plage adolescents qui jouent à se jeter à l’eau à 40 wesh par minute).
Le soir c’est encore plus flou
Deux tentatives de cèpes
Malgré la nouvelle lune Manu trouve la récolte décevante. Pas nous – il nous la livre à domicile.
Il a plu, il fait doux. Il n’a sans doute pas assez plu, déduit-il de la quantité de cèpes sous les bouleaux.
Deux jours plus tard, Aurore nous offrait aussi quelques magnifiques spécimens. Coupés en deux pour s’assurer qu’ils ne soient pas véreux et que l’on puisse laisser un peu de mousse, pour le goût. Avec cette terre sèche, Aurore ne trouve plus de champignons dans ses coins habituels. Alors elle se met dans la peau d’un champignon, et trouve quelques cèpes.
L’eau et le bois du plateau
Début août, entre deux averses, l’étang d’Arfeuille évoque « Top of the lake ».
L’eau du robinet est toujours aussi bonne, mais depuis que les militaires de La Courtine ont épandu du désherbant, on la savoure avec quelques suspicions.
Mi-août, le soleil domine et illumine les grumes en bord de route.
Les gens de passage comme les habitants se familiarisent avec les flux d’énergie qui traversent le plateau grâce à l’exposition du groupe RADO au Centre International d’Art et du Paysage, sur l’île.