Bichro syntone

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La création radiophonique, c’est comme la création littéraire : en même temps qu’on savoure un récit, on garde la mémoire des circonstances dans lesquelles on l’a découvert. Ici, écouté… même si avec la radio, c’est souvent sur les routes. Mais quand le reportage parle des lieux qu’on traverse, justement ?

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Quand le reportage éclaire différemment, et le lieu où l’on habite (comment il est vécu par d’autres habitants, comment il est vu par d’autres qui ne font qu’y passer) et le pays dans lequel on vit. Quand ça froisse notre relation à l’Etat, ça bouscule l’intime et le politique… ça s’ancre dans le paysage. Comme une radio locale.

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C’est pour parler de ce genre de choses que j’ai proposé ce qui sera peut-être une nouvelle rubrique (« La radio dans le paysage ») pour Syntone.fr/

La chronique n’est pas encore en ligne car il est d’abord dans la belle revue de l’écoute / les carnets de Syntone, imprimée désormais en bichro (3 fois plus de boulot, mais ça me plaît) qui permet de soutenir ce site et ces contenus en accès libres. Le numéro 14  paraît ces jours-ci, allez-lire, et ouïr !

Surtout, aussi, écoutez donc ce reportage sur Radio Vassivière, réalisé lors d’une visite présidentielle en Corrèze et sobrement intitulé « Le Président est fâché » : http://radiovassiviere.com/2017/10/le-president-est-fache/

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à la découverte du son (pour Syntone)

L’été dernier, dans les Côtes d’Armor, petit tour dans un endroit génial : le Centre de découverte du son à Cavan (22140). À la fois parc de loisirs, ode à la bidouille et à la récup’, installation artistique, centre pédagogique, jardin paysager encourageant l’écologie sonore et le Do it Yourself…

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Cette visite, certes familiale, mais qui ne devait rien au hasard, a donné lieu à une chronique dessinée parue dans le numéro 11 de la revue de l’écoute (les carnets de Syntone), et qui est aussi lisible en ligne ici : http://syntone.fr/balade-au-coeur-de-la-redecouverte-du-son/

Lisez-la donc, lisez Syntone et abonnez-vous si vous aimez ce site et sa belle revue désormais en bichro, mais SURTOUT allez faire un tour au Centre de découverte du son ! C’est un délice que de tels lieux existent, profitons-en allègrement, avec ou sans enfants, avant, pendant ou après la saison des mûres.

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« Quelques nuages » à l’auberge

J’ai ressorti quelques uns de mes nuages capturés ces dernières années, pour plusieurs raisons :

  • Une exposition à l’Auberge de la Cascade, à Saint-Martin-Château (Creuse, Limousin, on y est bien), du 24 avril au 30 juin 2018

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Une salle de nuages, une salle de paysages, mulots et autres fruits pourris, beaucoup d’aquarelles et un peu de croquis du coin à l’encre. Et même des poissons du marché et moins de choses à lire qu’à Felletin (j’ai repris le même titre, mais c’est pas la même expo). j’ai fait 2 affiches différentes. Les connaisseurs repéreront une départementale creusoise et une départementale haut-viennoise.

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Venez-y donc ! C’est un lieu chaleureux dans un coin qui n’en manque pas, mais c’est en en profitant que ça se choye, ce genre d’endroits.

 

  • Une affiche pour le 1er mai du Constance Social Club, éminent centre social en devenir (on l’espère très fort, ce devenir, malgré la fin des deux postes salariés de cette association courageuse), qui ne baisse pas les bras pour qu’on fasse ce qu’il nous plaît, le premier mai et autant que possible les autres jours aussi.

 

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  • quelques dessins pour les folles journées d’anniversaire d’Isabelle Rousseau, qui sait si bien rendre la lumière et les jeux de nuages, et imaginer des temps aussi déments que chaleureux. On s’est bien amusés pendant 3 jours, et on a même sérigraphié à qui mieux mieux des nuages mais pas que, avec le concours de l’association Les Michelines.

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Auguri comme on dit !

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Sans doute les dernières pommes de l’année que je glane sous les pommiers des voisins. Pas très sucrées, mais en février on leur demande surtout de bien se tenir pour compoter au feu du poële, et c’est très bon.

Et pour compléter les nouvelles de Saint-Martin-Château : l’équipe municipale et l’association « Aux berges de Saint-Martin » viennent de rendre public l’appel à projet pour la reprise de l’auberge du village. Une auberge qui revit depuis 2 ans grâce à des habitants motivés, avec des travaux en cours et financés, bref un beau projet qui laisse tout de même de la latitude pour le personnaliser selon les compétences et les envies de repreneurs… Il faut faire passer l’info ! J’en parle un peu plus en détail ici : http://neocampagne.fr/2016/02/13/une-auberge-qui-revit-et-un-appel-a-projets/

 

Syntone vrai/faux (un peu de sérigraphie 2)

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Syntone est une web revue de critique de ce qui fait et ce que fait la radio d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Sur syntone.fr, on lit et entend quantité d’analyses, découvertes, interviews et sons qui traitent de la création radiophonique et des ondes sous toutes leurs coutures.

Les interviews se lisent, les sons s’écoutent, en illustration ou contrepoint. Point de radio filmée (ouf), mais un dossier sur la Radio numérique terrestre, un autre sur les fictions sonores pour la jeunesse, et d’autres encore… ainsi que des reportages au Japon, aux Etats-unis et ailleurs sur des émissions mythiques, des radios libres et même de la micro-radio.

Un panel de découvertes et d’analyses pour élargir nos écoutailles, et pas que, car Syntone examine l’écoute à l’aune de ce qui la constitue (la fabrique), mais aussi de ce qu’elle dénote, connote, et suscite. L’écran de l’ordinateur s’élargit, prolongé par une publication sur papier, les Carnets de Syntone, au contenu spécialement conçu pour l’occasion. Conçus aussi afin de financer son activité, car le site web de Syntone reste en accès libre, mais ses souscripteurs/soutiens reçoivent au courrier une parution trimestrielle et soignée. Les quatre premiers carnets, édités en 2015, déclinent le thème « fiction ». Chacun est illustré d’œuvres offertes par un artiste invité. J’ai eu le plaisir d’être invitée pour le quatrième opus de la série, le numéro « vrai/faux ».

 

Dans ce numéro, un feuilleton sur les faux-semblants radiophoniques nous apprend qu’Orson Welles n’était pas exactement responsable d’une vague de panique et qu’il ne fut pas le premier à utiliser les ondes pour un effet de réel sur de la fiction; un entretien passionnant autour du « documenteur » donne des envies de subversion douce par les ondes, un parcours dans les autoportraits sonores et une interview avec une bruiteuse remettent les effets de sons dans leur contexte de création collective.

En 2016 les carnets changent de forme, je suis bien contente d’avoir pu participer à cette première mouture, aussi artisanale que soignée, et d’avoir découvert l’agencement de mes dessins et les couleurs de la couverture de ce numéro, sérigraphiée par Syntone à l’atelier d’hécatombe, beau boulot.

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A noter : les carnets se lisent avec la reliure en haut, ce qui est assez rare pour être souligné, et correspond assez à une volonté d’élargir l’écran (tout en gardant son sens de lecture de bas en haut).

Sur syntone.fr bien d’autres choses encore (dont, récemment, une intéressante interview de Jessica Abel)

 

Un peu de sérigraphie (1)

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à Felletin, il y a l’atelier des Michelines, qui font toutes sortes de belles choses en sérigraphie, et apprennent même la technique à qui veut. Pour leurs formations, les michelines cherchaient des choses à imprimer et distribuer ensuite sur divers festivals, comme des cartes postales. Elles ont demandé des dessins à diverses illustratrices et illustrateurs du coin. Ceci est mon premier dessin destiné à une impression bichro en sérigraphie, il était temps de s’y mettre. Les connaisseurs reconnaîtront la gare de Felletin, qui abrite les ateliers des Michelines et de quelques autres associations sympathiques.

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Vieux punk (chou rave)

chourave_vieuxpunk Vieilli en frigo, ce chou rave acquiert de belles boursouflures et quelques ridules qui ne sont pas sans évoquer des gens qui ont bien roulé leur bosse. C’est aussi un dessin fait dans le cadre du soutien au Fanzines! festival qui aura lieu en octobre 2015 (sans doute en même temps que Budu sur le plateau de Millevaches… ) et qui organise une vente de dessins originaux de format 10 x 10 cm le jeudi 2 juillet à Paris.

drainer, irriguer

« Sur ces parcelles, il y avait sept ou huit pêcheries (les zones humides…), c’était hyper difficile pour faire des cultures. C’était pas productif, quoi. Donc mon père a drainé, pour assainir. Et là, il a fait des cultures. A part dans cette zone, là : avec la glaise, on n’a jamais pu planter. On y a creusé la réserve. Donc l’eau qui alimente cette réserve, elle vient des drainages.
Alors les raccourcis faits un peu hâtivement, comme ‘vous drainez, puis vous irriguez’…
C’est ça, l’agriculture : pour produire un peu, il faut des méthodes. On enlève l’eau qui est en excès dans le sol, et on la remet après, de façon homogène. »

Les pommiers et poiriers de Taubregeas, en bio ou non (ça dépend des parcelles) sont irrigués souvent à partir de mai, où ils reçoivent 0.5 mm par jour (1mm, c’est 1 litre d’eau au m²). Et si c’est très sec : pas plus de 2.5 mm. Le système de goutte à goutte est piloté par une pompe que Pascal peut déclencher depuis le verger, selon l’état du sol et des fruitiers.

Devant la réserve, j’ai dessiné le dérouleur : c’est le printemps, ils sont en plein palissage sur les nouvelles plantations d’Opale.

Nuages de 24 h

Dessinés sur l’aire du Val de Creuse, à cause de la contrainte des 24h BD.
La vidéo a disparu du site depuis, mais disons que c’était : des nuages.

Comment ne pas donner suite, avec ça, à mon carnet de nuages commencé en 2007 sur Grandpapier ?
Quelques minutes de croquis sur l’autoroute, une paire d’heure dans l’atelier en arrivant, et hop, c’est comme si j’avais participé aux 24h et fait une trentaine de pages (dont 24 dataient d’il y a 5 ans).

Et grâce à ces 24h, il y a des centaines de BD de nuages à lire sur grandpapier, et qui sont même imprimables, mis en page en fanzines. C’est génial.