Depuis des années, je dessine le tas de bois du voisin. En juillet, encore.
Avant-hier, il a fait 2 allers-retours avec le tracteur plein de quelques cordes.
L’hiver s’annonce rigoureux.
Depuis des années, je dessine le tas de bois du voisin. En juillet, encore.
Avant-hier, il a fait 2 allers-retours avec le tracteur plein de quelques cordes.
L’hiver s’annonce rigoureux.
Ce chaton si doux nous fait fondre, mais il ne faudrait pas oublier qu’il est là pour buter les rongeurs en surnombre.
Après avoir réduit drastiquement la population de lézards et de papillons, il a enfin découvert les mulots.
D’où caresses, félicitations, avant que je ne détourne les yeux de la séance de torture.
Plein de tact, Tapette se dissimula derrière le transat pour, enfin, manger intégralement sa prise du jour, tout juste inanimée et encore tiède.
Ce sale sadique ne m’épargna donc pas le son du petit crâne, de la petite cage thoracique, des petites pattes et de la chair autour, sous ses petites dents.
Enfin, cet infâme salopard m’avait réservé un message à l’étage, au sujet du gîte (lavez mes gogues) et du couvert (changez de croquettes).
(soit côte à côte, un demi-mulot et 3 crottes.)
Sachant que la pédagogie féline recommande de féliciter le chasseur, mais aussi de mettre au scatophile le nez dans son caca, que ferait Brigitte Bardot dans un cas pareil?
ça m’apprendra à envoyer des gagateries sur le chat. Fini.
Quand on attend les pizzas à la Baraka, le soleil couchant sur le lac nous fait patienter.
C’est le deuxième soir que je descend le chemin, suivie par le chaton sautillant en crabe la queue en point d’interrogation
(signe d’intense activité et d’un peu d’appréhension du vaste monde).
Je vais simplement dessiner un bout du crépuscule et une tranche de champ, mais l’aquarelle m’englue dans les effets pâte de fruits.
La faute à Tapette, sûrement, qui, lorsqu’il ne grimpe pas à un arbre trop haut pour lui, court après le pinceau.
(et je remarque qu’il peut doubler de volume en 2 secondes)
Après quoi, nous retournons au bureau, en sautillant en crabe et en remontant la pente.
Ostie qu’y fait chaud…
Alors on va dans l’eau, en dévalant jusqu’à la Maulde en bas, avec les bébés grenouilles.
D’habitude elle est bien trop froide, mais là ses 18 degrés rafraîchissent bien les fin de journée (à 38 degrés celsius).
le mini-bac de Basile est toujours là, et on dirait que Dédé y a ajouté un téléphérique.
Il y a une plage, d’habitude (mais le niveau du lac est resté très haut après les pluies de juillet)
Et encore, faut-il compter l’oeuf?