« Sur ces parcelles, il y avait sept ou huit pêcheries (les zones humides…), c’était hyper difficile pour faire des cultures. C’était pas productif, quoi. Donc mon père a drainé, pour assainir. Et là, il a fait des cultures. A part dans cette zone, là : avec la glaise, on n’a jamais pu planter. On y a creusé la réserve. Donc l’eau qui alimente cette réserve, elle vient des drainages.
Alors les raccourcis faits un peu hâtivement, comme ‘vous drainez, puis vous irriguez’…
C’est ça, l’agriculture : pour produire un peu, il faut des méthodes. On enlève l’eau qui est en excès dans le sol, et on la remet après, de façon homogène. »
Les pommiers et poiriers de Taubregeas, en bio ou non (ça dépend des parcelles) sont irrigués souvent à partir de mai, où ils reçoivent 0.5 mm par jour (1mm, c’est 1 litre d’eau au m²). Et si c’est très sec : pas plus de 2.5 mm. Le système de goutte à goutte est piloté par une pompe que Pascal peut déclencher depuis le verger, selon l’état du sol et des fruitiers.
Devant la réserve, j’ai dessiné le dérouleur : c’est le printemps, ils sont en plein palissage sur les nouvelles plantations d’Opale.