Martre morte

Pas facile de dessiner une martre : ça file vite, ça sort la nuit, et ça se méfie des humains qui ne l’apprécient guère vu les dégâts qu’elle peut faire. Je m’attendais à en voir une de près en Creuse, vu qu’on l’entend, parfois, dans les combles chez les voisins. C’est à Gentilly que cette dépouille trônait, au milieu de la rue. La martre habite aussi en ville, il y a peut-être aussi des poules à Gentilly – ou peut-être plus.

Taupe blanche et roman-photo

taupe_blancheAprès le crapaud décapité, la taupe sur le buffet. C’est André qui l’a débusquée, et, parce qu’une taupe blanche, ça n’est pas commun, il l’a immortalisée d’une piqure de phormol.

L’histoire de la taupe, celle de Céline et André et bien d’autres sont à lire en roman-photo et en couleurs ici :

http://www.flblb.com/La-vie-de-chateau.html

Bouts d’actinidias pour rien

Je me doutais que septembre, c’était un peu tard pour couper une branche mâle et trois bouts de femelles, à replanter dans le jardin.
J’attends qu’ils fassent leurs racines dans l’eau; je peux attendre longtemps : il eut fallu prendre les extrémités et les bouturer avec un grain de blé dans une bouteille en plastique.
C’est expliqué là : http://www.greffer.net/?p=82

Et en plus il faut les laisser au chaud pendant tout l’hiver.  On n’est pas près de cueillir des kiwis à La Seauve.

Heureusement on a aussi piqué un bout de fuschia, bien plus facile à repiquer.

Un bout de littoral, la nostalgie du touriste

Le littoral de fleuve-mer, ici à Sainte Anne des monts, nous manque déjà.

A Montréal, il y avait aussi les étangs des parcs, comme au parc Lafontaine, très fréquenté pendant la canicule.

Les bassins parisiens font grise mine à côté, il manque cette foule à carrés rouges qui festoie gentiment.
Heureusement qu’on rejoint bientôt les littoraux limousins. Un peu comme le Québec, en plus tassé.

Poésie (et propreté) de Paris

Un peu d’affichage pour Le Tigre me mène a de très fréquentables kiosquiers, dont celui de la rue du Faubourg du Temple.
Son kiosque arbore une très belle affiche de L’impossible*, qui dit quelque chose comme
« les rois ont le jour, les peuples ont le lendemain »

Quelques mètres plus loin, un bouquet du lendemain penche dans un vase de plastique mou.

Puis un homme du peuple en camionnette blanche et verte vient vider tout cela.

 

* L’impossible, dans son numéro de juin (le N°4, tout juste paru) donne la parole à un autre très fréquentable kiosquier, qui parle volontiers d’un métier de crevard qu’il exerce avec passion. Il parle à ses clients, il écrit aux rédactions, il n’a pas fini de partager ses réflexions, de transmettre sa connaissance du métier, ni de se battre pour que celui-ci perdure.

la TVA, le livre, etc

100nuits, c’est fini, et 100jours aussi ! Les sites restent en ligne, mais fini les nouveautés quotidiennes.

ça va nous manquer, beaucoup plus que le président sorti.

J’ai donc fini de raconter mes râleries et autres considérations politiques sur la TVA du livre et le sens de son travail.

Au début, dans mon dernier post de 100nuits, les 12 dernières pages, mal numérotées par mes soins négligents, avaient été publiées dans le désordre sur 100nuits
Histoire de rattraper le coup, j’ai fait un pdf qui reprend cette histoire depuis le début : il pèse 10Mo (hé, 40 pages, tout de même) et il est là : https://toujoursca.files.wordpress.com/2012/05/livretvaweb.pdf

Et, grâce à l’ipade de mon papa (cf plus bas) j’ai pu constater que Macintosh ne gère pas l’affichage des niveaux de gris en pdf dans son logiciel ebooks… donc revoilà un fichier tout couleur (même le N&B) pour les malheureux utilisateurs d’apple : https://toujoursca.files.wordpress.com/2012/05/livre_tvamac.pdf

Et depuis l’équipe technique de 100nuits a remis les pages dans le bon ordre (mais il n’y a pas de téléchargement de pdf sur 100nuits, alors je le laisse ici, si ces 40 pages peuvent remplir quelques liseuses électroniques, ce sera parfait aussi).

sujet de philo

Encore un vieux con qui va dire que les jeunes de maintenant sont des bons à rien, et qui ne prend pas même le temps de discuter du sujet de philo qu’il leur balance à la gueule (surtout que si ça se trouve, avec les restrictions de budget qu’ils dénoncent, ils n’en ont peut-être jamais eu, de cours de philo…).

Quelques minutes après cette scène, les lycéens levaient le camp en direction du rectorat en espérant discuter davantage là-bas.