D’abord le « clac » de la cage qui se referme, dans la nuit. Puis, épisodiquement, le bruit de dents rongeant désespérement le grillage. Et parfois d’autres bruits de grignotages par d’autres rongeurs moins malchanceux : c’est reparti pour les captures quasi-quotidiennes dans la cuisine. Les trous pullulent dans le jardin, et c’est sans doute la sécheresse qui pousse les mulots à s’attaquer si tôt à nos victuailles (d’habitude on les capture plutôt l’hiver).
Parfois, on ne retrouve pas les grandes oreilles et les grands yeux attendrissants dans la cage. Plus gris, plus trapu, petits yeux noirs et petites oreilles grises, queue courte : c’est un campagnol rousseatre (Myodes glareolus), nous semble t-il. On le relâchera dans le même coin que les mulots mais je ne crois pas qu’ils se croisent.